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Opéra est un terme générique qui désigne aussi bien une œuvre vocale classique que le genre musical auquel elle appartient. Destiné à être présenté sur une scène, l’opéra peut être considéré comme l’une des principales formes du théâtre musical occidental, regroupées sous l’appellation d’art lyrique. Combinant orchestre, chant (solistes et chœurs), figurants, mise en scène, décors, costumes et parfois danse, il constitue un « art total ».
L'œuvre est constituée d'un livret mis en musique sous forme d'airs, de récitatifs, de chœurs, d'intermèdes souvent précédés d'une ouverture. Parfois agrémentée de ballets, elle est interprétée par des chanteurs possédant un registre vocal déterminé en fonction du rôle et accompagnés par un orchestre, parfois symphonique, parfois de chambre, parfois dédié exclusivement au seul répertoire d'opéra.
Le genre musical est décliné selon les pays et les époques et recouvre des œuvres d’appellations et de formes différentes.
Un opéra est également un bâtiment spécialement conçu pour la représentation des opéras et des ballets. De nos jours, les œuvres sont représentées soit dans des salles d’opéra spécifiquement dédiées au genre, soit sur des scènes de théâtre, soit dans des salles de concerts.
Une maison d'opéra est une institution, le plus souvent du secteur public, chargée de préparer et présenter au public une œuvre lyrique ou un ballet. Elle regroupe les compagnies d’artistes (orchestre, chœur et ballet) et les services administratifs et techniques nécessaires à l’organisation des saisons culturelles.
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Les Contes d'Hoffmann
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Les Contes d'Hoffmann est un opéra fantastique en cinq actes de Jacques Offenbach, livret de Jules Barbier, créé à l'Opéra-Comique le 10 février 1881. Inspiré de la pièce-homonyme de Jules Barbier et Michel Carré créée en 1851, il met en scène la vie amoureuse du poète E.T.A. Hoffmann, dont trois contes inspirent lointainement les trois actes : la poupée mécanique Olympia incarne la passion juvénile qui se porte sur le premier objet venu (Der Sandmann) ; l'amour adulte pour Antonia, profond et qui aurait pu être durable, est brisé par l'égoïsme de la jeune femme à la poursuite d'un mirage de gloire (Rat Krespel) ; Giulietta, la courtisane vénitienne, symbolise enfin l'amour vénal dans lequel l'homme meurtri se jette pour fuir son désespoir (Das verlorene Spiegelbild). La figure ironique du Diable traverse l'opéra sous différents avatars, révélant à chaque fois à Hoffmann la vraie nature de ses maîtresses et le jetant en définitive dans les bras de la seule qui lui sera toujours fidèle : son œuvre, symbolisée par la Muse qui, tel un ange gardien, veille sur le poète tout au long de l'opéra sous les traits de l'étudiant Nicklausse.
Offenbach mourut pendant les répétitions de cette œuvre ambitieuse et complexe qu'il murissait depuis plusieurs années et qu'il n'a cessé, jusqu'au dernier moment, de remanier. Ernest Guiraud se chargea de terminer l'orchestration, comme il l'avait fait de Carmen à la mort de Georges Bizet, mais l'opéra, jugé trop long par Léon Carvalho le directeur de l'Opéra-Comique, fut amputé dès sa création de plus d'un tiers.
Plusieurs tentatives de reconstruction furent entreprises, les premières utilisant du matériel étranger à l'œuvre, différant beaucoup de la vision d'Offenbach. Les importantes découvertes musicologiques effectuées depuis les années 1980, et la publication d'éditions critiques, ont cependant permis peu à peu de redonner à l'opéra sa forme initiale. Maintes fois enregistré, c'est l'un des opéras français les plus représentés dans le monde.
Lire l'article« O patria mia », aria d'Aida de Giuseppe Verdi chanté par Marie Rappold (1873-1957) |
Opéras filmés
- Aïda (Clemente Fracassi, 1953)
- Jeanne au bûcher (Roberto Rossellini, 1954)
- Madama Butterfly (Jean-Pierre Ponnelle, 1974)
- La Flûte enchantée (Ingmar Bergman, 1975)
- Don Giovanni (Joseph Losey, 1979)
- La traviata (Franco Zeffirelli, 1982)
- Carmen (Francesco Rosi, 1984)
- Macbeth (Claude d'Anna, 1987)
- Madama Butterfly (Frédéric Mitterrand, 1995)
- Tosca (Benoît Jacquot, 2001)
- La Flûte enchantée (Kenneth Branagh, 2006)
Histoire de l'opéra
- Casta Diva (Carmine Gallone, 1938 et 1956)
- Giuseppe Verdi (film)|Giuseppe Verdi]] (Carmine Gallone, 1938)
- Le Grand Caruso (Richard Thorpe, 1951)
- Puccini (film, 1953)|Puccini]] (Carmine Gallone, 1953)
- Casa Ricordi (Carmine Gallone, 1954)
- La Symphonie pathétique (Ken Russell, 1969)
- Ludwig ou le Crépuscule des dieux (Luchino Visconti, 1972)
- Mahler (Ken Russell, 1974)
- Lisztomania (Ken Russell, 1975)
- Amadeus (Miloš Forman, 1984)
- Farinelli (Gérard Corbiau, 1994)
- Topsy-Turvy (Mike Leigh, 1999)
Autour de l'opéra
- Le Fantôme de l'Opéra
- La Veuve joyeuse (Ernst Lubitsch, 1934)
- Une nuit à l'opéra (Sam Wood, 1935)
- Carmen (Christian-Jaque, 1942)
- La Veuve joyeuse (Curtis Bernhardt, 1952)
- Senso (Luchino Visconti, 1954)
- La Vie parisienne (Christian-Jaque, 1977)
- Bastien, Bastienne (Michel Andrieu, 1980)
- Diva (Jean-Jacques Beineix, 1981)
- Fitzcarraldo (Werner Herzog, 1982)
- Carmen (Carlos Saura, 1983)
- Le Maître de musique (Gérard Corbiau, 1988)
- Pretty Woman (Garry Marshall, 1990)
- L'Opéra imaginaire (Guionne Leroy, 1993)
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